Le leu de sable, compagnie de reconstitution médiévale, présentation

Exemple d’une petite seigneurie normande, ayant évoluée d’un château à motte avec basse cour jusqu'à la fin du XVème. Curieusement la chapelle castrale de type roman du XIIème se trouve dans la basse cour, alors que sa place serait plutôt dans la haute cour. Nous franchissons les douves par un pont (aujourd’hui dormant) pour accéder au château proprement dit. La motte originelle est ceinturée par des courtines du XIIème, ces dernières sont percées d’archères tardives du XVème. La porte par la quelle nous entrons est précédée d’un « sas » du XVème. Le logis est XVème voir début XVIème.

Sur ce site fossile très bien conservé et très bien entretenu par ses propriétaires, se déroulent : "les médiévales".

Pendant huit jours durant le château revit comme au XVème grâce à une soixantaine de passionnés
Les paysans vaquent à leur tâches dans la basse cour et le seigneur gère son domaine entouré de chevaliers, de musiciens, de son chapelain et de tous ses gents.

Chaque année un thème différent est abordé et une énigme est à résoudre par les visiteurs pour la plus grande joie des enfants. Une conception unique en son genre de très haut niveau à qui je souhaite une longue vie.

Un petit coup de griffe (de leu) pour la forme
les visiteurs correctement costumés, pourraient bénéficier d’un tarif réduit, ce qui nuirait peu à la recette et augmenterait le visuel pour le visiteur.

La remarque à déjà été faite à l’organisateur, peut être sera-t-elle entendu ?

FONDATION MUSEE SCHLUMBERGER
Château de Crèvecœur
14340 CRÈVECOEUR-EN-AUGE Tél. : 33 (0) 231 630 245

Château fort de montagne du XIIème construit par les Hohenstaufen vers 1147, connu sous le nom de Staufenberg, il domine la plaine d’Alsace à 700 mètres d’altitude. Sa situation sur un promontoire rocheux en un lieu stratégique fait de ce château un point d’observation idéal et un refuge particulièrement sûr.
Ce château prend le nom de Koenigsbourg (château royal) vers 1192. Détruit vers 1462, les Habsbourg le confient aux Tierstein. Ceux-ci le reconstruisent et l’agrandissent en l’adaptent à l’artillerie.
C’est l’apogée du Hohkoenigsbourg (« Hoh » signifie haut).
L’artillerie suédoise vient à bout de ses défenses pendant la guerre de trente ans. Assiégé, pillé puis incendié en 1633, le château est abandonné pendant deux siècles. Cédé par la ville de Sélestat à l’empereur Guillaume II après l’annexion de l’Alsace à l’Allemagne. Le château est totalement restauré par l’empereur de 1900 à1908. Malgré les efforts déployés tant pour les recherches que pour les restaurations de vives critiques ont toujours poursuivies ce chantier pourtant bien mené (architectes évincés, anti germanistes de tout poils).
En tout cas MERCI Mr l’empereur.

Trois jours durant, la Compagnie de Saint Georges s’installe dans la forteresse et fait découvrir le quotidien d’une compagnie de soldats Bourguignons à la solde de Charles le Téméraire en 1472.
Maniements d’épées, d’armes d’aste, exercices de tir au canon et à l’arquebuse, artisanat et autres tâches du XVème siècle sont à découvrir dans toute la forteresse.

Une compagnie de très très haut niveau dans un site d’exeption, POUR EN PRENDRE PLEIN LES YEUX

Haut lieu de l’histoire vivante? OUI! Et pourtant ce site n’avait rien qui le prédestinait à devenir ce qu’il est maintenant. Ici pas vraiment un lieu historique avec de beaux vestiges comme au Haut koenigsbourg ou une petite seigneurie comme Crèvecœur, en tout cas rien qui ressemble à une certaine ville médiévale que j’aime beaucoup avec sa ville haute et ses caves magnifiqes, sa tour de César, sa superbe muraille et de ses deux portes du XIIIème…et bien d’autres choses encore. Pourtant c’est le gros « Ron-rond » sur des lauriers bien secs.

Tout cela pour dire que dans un lieu quelconque, dans une petite ville pleine de charme mais très loin de tout tapage "médiaticotouristique", des gens passionnés et motivés ont su convaincre les élus d’une petite ville de créer un musée puis un parc archéologique où se déroulent maintenant des manifestations de très très haute qualité et tout cela au niveau européen.
Chapeau bas et donnez votre recette, certains en auraient bien besoin.

Musée des Temps Barbares - rue des Moulins - 02250 - MARLE
tél : 03 23 24 01 33

Petit village de pêcheurs du XIVème connut par la tradition orale et les archives, révélé par la fouille, à servit de base au parc historique que nous pouvons voir actuellement. La fouille ayant fournit de nombreux vestiges archéologiques, à permit la naissance d’un riche petit musée très bien présenté. Quatre maisons ont été remontées sur leur emplacement d’origine.
La première est celle d’un bourgeois du village, ayant pour profession armateur, donc une demeure plutôt cossue.
La deuxième est celle d’une pauvre veuve et de son fils, donc modeste.
La troisième est celle d’un artisan. Et pour finir la boulangerie du village avec son four et un fumoir à harengs.
Ces maisons sont séparés par de petites ruelles pavées avec une rigole centrale, telles que celles révélées par la fouille .Cet ensemble est complété par des latrines, des puits, un jardin….
Chaque maison est entièrement meublée, du sol au plafond, avec tous les ustensiles possibles, des cuillères, des écuelles aux bougeoirs, en passant par le balai pour nettoyer la maison. Bien sur, elles sont toutes meublées en fonction du rang social de leur locataire.
Une petite recommandation pour les reconstituteurs, la boutique propose quelques beaux objets, mais attention ils n’acceptent ni les chèques ni les cartes de crédit, alors pensez à vous munir d’euros sonnant et trébuchants. A part ce petit détail, si vous passez par Ostende, sachez que tout près se trouve un petit village de pêcheurs du XIVème qui ne vous décevra pas.

Ce projet un peu fou de construire un château de type philippien en cette fin de XXème siècle est né dans le cerveau de Mr Michel Guyot, propriétaire du château de
St Fargeau. Cette idée géniale se concrétise en 1997 près de l’étang de Guédelon qui donnera son nom au château. C’est une ancienne carrière de grès abandonnée en pleine forêt, bref un site pourvu de tous les matériaux (pierre, bois, sable, eau) où un petit seigneur de Puisaye aurait pu construire son logis en ce début de XIIIèmesiècle.
En 1998, c’est l’ouverture au public, le projet séduit dès le début, il est unique, génial, humain dans cette région où il y a peu travail (une trentaine emplois sont créés)
et les touristes arrivent toujours plus nombreux et de plus en plus loin.
Une expérience unique mettant en œuvre tous les métiers du bâtiment pour cette époque et de ce fait pouvant apporter des réponses totales ou partielles aux archéologues du bâtit et aux médiévistes en général.

Pour conclure : je dirais d’abord merci à ce génial amateur de castelologie qui a eu

" cette idée folle un jour d’inventer......" Guédelon.

Si vous vous rendez en Bourgogne, n’oubliez pas d’aller voir le dernier château philippien en construction et si vous êtes très loin vous ne serez pas déçus du détour.

Deux petits coups de griffes du loup :
- hormis les contraintes de sécurité, un petit effort sur la tenue vestimentaire serait la bienvenue (un peu plus XIIIème)

- le parking construit en pleine forêt aurait pu être plus ombragé (on va me dire qu’il est sur le « glacis », mais de nos jours les godons ne sont plus nos ennemis !!!) Alors ?

-    A.C.M : Les amis du chantier médiéval :
   propriétaire du château de Guédelon
5 rue Max Pautrat 89170 ST FARGEAU      Tel 03 86 45 67 61 - 06 83 359 562

- S.A.S :Chantier médiéval de Guédelon :
exploitant du site
D955 89520 TREGNY Tél : 03.86.45.66.66